La réunion Tsuru-Sakazuki-Kuzan n'aura duré que 35mn.

Tsuru jette l’éponge

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« Les conditions de ma médiation ne sont pas réunies, ma mission est achevée », écrit l’amirale en chef par intérim. Kuzan rend Sakazuki « seul responsable » de cet échec, tandis que ce dernier souhaite faire en sorte que la « Justice des poings s’exprime enfin ».

Trente-cinq minutes à peine de discussions. La réunion Kuzan-Sakazuki-Tsuru, pour tenter de trouver une solution à la rivalité des deux amiraux à la succession de Sengoku, n’a pas duré longtemps. La vice-amirale par intérim, qui avait posé comme préalable que les deux parties acceptent son rôle de médiatrice, a jeté l’éponge. Elle écrit dans un communiqué : « Les conditions de ma médiation ne sont pas réunies, ma mission est achevée ». Dès le début des discussions, Sakazuki aurait refusé la médiation, poussant Kuzan à vouloir saisir le Conseil des Cinq Doyens.

Tsuru avait déjà exprimé ses doutes quant au succès de son action à plusieurs reprises. Jeudi soir, elle s’était montrée pessimiste quant à l’issue de sa mission. « Je ne suis pas sûre de réussir », avait-elle alors déclaré.

Si Sakazuki a effectivement été nommé officieusement par le commandant en chef des Armées, Kong, voici trois jours, Kuzan a rapidement fait connaître son désaccord. Affirmant être victime d’une manœuvre politique, il avance aujourd’hui le « choix moral qui s’impose à (lui) », avant de dénoncer le « terrible fardeau que ferait peser un homme comme Sakazuki sur la Marine et la Justice ». Il est maintenant connu que Kuzan était le choix premier de Sengoku pour lui succéder.

La situation est donc bloquée et tout processus actuellement au point mort. L’échec de cette médiation de la dernière chance augmente encore d’un cran les tensions au sein d’une institution militaire dont les deux factions semblent de plus en plus irréconciliables. En l’absence de solutions, l’éventualité d’un duel entre les deux rivaux semble se rapprocher jour après jour.

Eibes Peter est journaliste spécialiste des questions de défense et de stratégie au sein du GrandLine Times depuis 1515.
Il a notamment servi comme correspondant militaire pendant les guerres du Royaume de Seglock, de Saint Reia et de Sarayev. Il a reçu plusieurs prix comme le prix Kalache-Nikov en 1517, le prix Zephyr (pour les articles militaires) ainsi que le prix Thompson-Colt (pour ses interviews). Il aura été le correspondant privilégié du GrandLine Times pendant la terrible Guerre du Sommet en 1522.