Le festival de Goa reste l'un des plus importants d'East Blue

Succès mitigé pour le festival de Goa

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Le Mont Corvo, qui culmine à 457 mètres, est un ancien volcan dont les versants sont partiellement enflammés lors d’un festival se déroulant la deuxième semaine du mois d’octobre au royaume de Goa (EB). Un événement populaire dont l’édition de cette année aura été une déception.

La tradition aurait son origine dans une bataille ayant eu lieu sur ce mont entre les seigneurs rebelles de Goa et les armées de l’Ancien Royaume, peu avant la création du Gouvernement Mondial il y a plus de 800 ans. Cette bataille est souvent considérée comme l’acte fondateur de ce qui allait devenir l’actuel royaume de Goa.

Afin de commémorer l’événement, 20 torches sont allumées par des jeunes hommes issus de la Noblesse de la ville, chaque flamme symbolisant l’esprit de l’un des 20 Rois Fondateurs. Les torches sont ensuite réunies afin d’enflammer des herbes sèches disposées sur la colline, allumant au passage quelques 200 feux d’artifices. À cette occasion, le royaume de Goa s’illumine de mille feux.

Le festival de Goa est sans contexte l’un des plus importants d’East-Blue. Le royaume compte beaucoup de membres de la Haute Noblesse et les visites de Dragons Célestes n’y sont pas rares. Chaque année, le spectacle est visible depuis les villages environnants de Witz, Fuchsia ou encore Toowoomba, mais c’est bien sûr depuis le centre-ville de Goa qu’on bénéficie de la meilleure vue.

Une édition « terne »

Les organisateurs, sans doute encore sous le choc après le décès brutal et troublant de leur ancien souverain, n’avaient manifestement pas tout à fait le cœur à la fête. Absent pour cause de Rêverie, le très récent roi Stelly a été remplacé pour l’occasion par son père. C’est donc l’élégant (et grisonnant) Outlook III qui a présidé la cérémonie d’ouverture d’un festival qui a connu de très nombreux ratés.

Premier couac, l’annulation du concert de la rock-star Rocky Hattari, qui a fait savoir à la dernière minute aux organisateurs que le festival de la gastronomie de Pucci lui paraissait « vachement plus rock n’roll ». Autre absence remarquée, celle de l’enfant du pays le vice-amiral Garp, excusé lui aussi pour cause de Rêverie, et dont la seule présence suffit d’ordinaire à faire se déplacer les foules. C’est donc le Capitaine Nezumi, figure locale sans grande envergure, qui fut cette année « invité d’honneur de la Marine » en lieu et place de Garp. Une légère différence de charisme fut à déplorer (sic).

De même, les artisans de l’île Firework (GL), spécialistes réputés dans le domaine de la pyrotechnique, ont été prévenus en arrivant sur l’île de Dawn que le feu d’artifice qu’on leur avait commandé était annulé. Le roi Stelly, jugeant la prestation trop chère, a exigé que des forgerons locaux prennent le relais. Le spectacle a été unanimement conspué pour son amateurisme.

Le roi Stelly, justement, semblait être la véritable star du festival, chaque stand proposant aux touristes de repartir avec casquettes, t-shirts, tasses ou éventails à l’effigie du nouveau souverain. Plus problématique, la distribution franchement poussive de tracts et autres affiches incitant à supporter son accession à une position permanente au sein de Marie Joie a fait froncer pas mal de sourcils…

« Je vais à ce festival tous les ans depuis 9 ans maintenant, c’est la première fois que je vois ça !! Et c’est qui cette tête d’abruti qu’on voit partout sur les affiches ?! » finit de s’étrangler cet habitué, lui aussi déçu par la réorganisation de cette sympathique tradition. Nous n’avons pas osé lui dire qu’il s’agissait de son nouveau roi…