Hier dans la matinée, Kong, commandant en chef des Armées du Gouvernement Mondial, a présidé à Marie Joie une cérémonie d’hommage aux officiers de la Marine morts pour la Justice lors de la récente Guerre du Sommet. L’événement a eu lieu en présence des membres du Gouvernement Mondial, des amiraux et vice-amiraux, ainsi qu’une partie importante de la Noblesse Mondiale. Revivez la cérémonie comme si vous y étiez.
Ce mardi matin, les autorités du Gouvernement rendent un hommage solennel aux milliers de Marines tués la semaine dernière lors de la Guerre du Sommet. Derrière le commandant en chef des Armées Kong et l’amiral en chef Sengoku, le groupe composé des amiraux et vice-amiraux se tient, grave et sous une pluie fine mais persistante, au garde à vous.
Dix cercueils, recouverts du drapeau du Gouvernement Mondial et contenant les dépouilles mortelles d’officiers non-identifiés, sont rassemblés dans la Place des Civilités de Marie Joie afin de symboliser les milliers de Marines tombés au champ d’honneur. Non loin, le commandant en chef des Armées prononce un éloge funèbre au cours duquel il s’adresse directement aux familles et aux défunts. « Vous n’êtes pas morts pour rien car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les valeurs de notre institution (…) Vous avez combattu dans une guerre juste, engagée contre un mouvement barbare qui oppresse la population de toute une planète ».
Puis, l’amiral en chef Sengoku prend la parole. « C’est pour la Justice que nous mourons ici, ailleurs, au bout du monde », clame-t-il d’un ton emprunt de gravité. « La douleur n’efface pas la fierté. Être un Marine, c’est participer à la marche du Monde ». Autour des gradés, une délégation de journalistes triés sur le volet et exceptionnellement acceptés sur la Terre Sainte, ainsi qu’une équipe technique de la Marine en charge de retransmettre en vidéo la cérémonie pour les familles des victimes, toujours hébergées sur l’Archipel des Sabaody.
La minute de silence débute sous l’hymne funéraire exécutée par la fanfare des forces armées du Gouvernement. Sur l’Archipel des Sabaody, où est retransmise la cérémonie par escarméra, l’émotion est palpable. Le silence est ensuite rompu par quatre coups de la fameuse Ox Bell (Cloche Ox ou encore Cloche du Bœuf, selon les régions), pour la première fois transportée hors du plaza de Marine Ford, son lieu de résidence. Si deux tintements annoncent généralement un désastre à venir, quatre coups solennels sont ce matin donnés afin de symboliser la fin de la guerre et l’arrivée d’un ordre nouveau. La cloche sera ramenée dès ce soir à son emplacement habituel.
Enfin, Kong reprend la parole et s’engage dans un long hommage de presque quinze minutes : « Les dix cercueils qui me font face me remplissent de douleur, mais également de fierté. Je pense aux familles des ces 7000 courageux Marines tombés sur le champ de bataille; Je pense à leurs enfants, dont la peine incommensurable touche le cœur de tous nos concitoyens ». Le Commandant en Chef rappelle ensuite à plusieurs reprises la mission de ces soldats : « Vous êtes allés jusqu’au bout de votre combat, vous avez fait vôtres les vertus de Justice, de courage et d’honneur. Vous êtes morts pour la grande cause des peuples libres ». Kong conclu enfin cet hommage en encourageant « le monde à se joindre à (lui) dans un ultime salut aux héros qui ont donné leurs vies afin de défendre la liberté de l’union de quelques 170 nations. Qu’ils reposent en paix; leur sacrifice n’a pas été vain. Soldats, cette victoire est la vôtre ».
« Une décoration à titre posthume sera attribuée à tous les officiers décédés et une médaille remise à chaque famille endeuillée », conclut-il, avant de laisser place à une salve d’honneur de 21 coups de fusils, annonçant officiellement la fin de la cérémonie.
La Guerre du Sommet, l’une des batailles les plus importantes de ce siècle, aura vu la disparition de 5500 pirates et de quelques 7000 officiers de la Marine. Il s’agit sans aucun doute du conflit le plus meurtrier depuis le début de l’Âge de la Piraterie. Une statue commémorative a été commandée au grand sculpteur Donatelangelo par le Conseil des Cinq Doyens lui-même afin que la mémoire de cette journée marquée par l’histoire ne s’estompe pas dans le temps.