ÉDITION SPÉCIALE 07h00 – La nouvelle, tout d’abord démentie par les Autorités, a finalement été confirmée dans la nuit par un Quartier Général manifestement dans l’embarras. Un nouveau camouflet pour Le Gouvernement Mondial, supposément garant de cet ordre.
Dès hier soir, la rumeur commençait à se répandre et certaines sources au sein de la Marine s’en faisaient déjà l’écho. Puis un appel escargophonique anonyme est arrivé à notre rédaction à 21h45, nous annonçant l’information comme véridique. Nos confrères du Kaïgun Post, du Mizu-Mizu Shinbun et du World Economic Journal nous confirmeront peu après avoir reçu des messages en tout point similaire.
Il aura toutefois fallut attendre tard dans la nuit pour obtenir une confirmation officielle de cette nouvelle incroyable, les services d’informations de la Marine la réfutant pendant toute la soirée. Mais devant l’insistance de la presse et surtout la rapidité avec laquelle s’est répandu le scoop, il n’était plus possible pour le Gouvernement de dissimuler la chose plus longtemps. Le communiqué officiel de l’AMP, sobre et sans explication, est tombé à 01h54 et indiquait simplement : « Don Quijote Doflamingo, membre de l’ordre des Grands Corsaires, a dans la soirée officiellement rompu le pacte qu’il avait passé avec le Gouvernement Mondial et la Marine. Il ne fait plus parti des membres des Corsaires à compter de ce jour, et se voit par conséquent retirer tout privilège que lui accordait son statut ».
10 années d’immunité et de crimes
Don Quijote Doflamingo était depuis plus de dix ans maintenant membre de l’ordre des Corsaires. Véritable symbole d’une entité dont beaucoup ont toujours du mal à tolérer l’existence, il est soupçonné depuis longtemps d’être l’une des figures clés de la pègre et du crime organisé, participant activement à des trafics de drogue et d’armes d’ampleur internationale. Détenteur d’une prime de 
340,000,000 avant son entré dans l’ordre, son immunité diplomatique aura à de nombreuses reprises semé l’indignation dans le monde entier. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas si Doflamingo renonce également à son titre de roi de Dressrosa (NM).
Il n’y a, aux yeux des observateurs, aucune raison logique à la démission surprise du corsaire qui a, par ce geste, perdu tout privilège aux yeux du Gouvernement. Certains avancent l’hypothèse d’une éviction orchestrée par l’amiral en chef Sakazuki, voir celle d’une restructuration complète de cette si singulière institution. Contacté par escargophone tôt dans la matinée, le service de presse du Gouvernement Mondial a affirmé que « la décision de Doflamingo ne remet en cause ni l’existence de l’ordre des Corsaires ni son importance stratégique dans la Guerre pour la Justice ».
