Traffic de faux fruits du démon : gare aux arnaques !

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Les mythiques Fruits du Démon sont des produits aussi rares que convoités. Certains officiers de la Marine se sont rendus célèbres par les incroyables pouvoirs dont ils ont hérité, et des petits malins s’imaginent déjà devenir des surhommes rien qu’en croquant dans une poire… Pour les faussaires en tous genres, en tout cas, l’affaire est belle.

C’est une bien triste histoire qui est arrivée à ce père de famille de 42 ans. « Depuis la naissance de notre second enfant, les choses ne vont pas très bien avec ma femme au niveau de… enfin… vous voyez, quoi… » se désespère-t-il, encore sous le choc de sa propre naïveté. « Un vendeur à la sauvette m’a proposé un soi-disant fruit du démon légendaire appelé le ‘fruit de la vigueur’. Il m’a dit que ça pouvait m’aider pour… enfin… vous voyez, quoi… »

Dès lors, croyant pouvoir régler ses problèmes conjugaux grâce au pouvoir de ce fruit extraordinaire, l’homme décide de se rendre dans l’agence bancaire la plus proche afin de retirer les quelques   600,000 requis pour ce qui, de son propre aveu, « ressemblait quand même énormément à une pomme. »

Résultat des courses : aucun pouvoir particulier, un trou conséquent dans le budget familial et une demande de divorce en cours. « Ce faussaire a détruit ma vie » conclura l’homme désormais célibataire.

L’arnaque au faux Fruit du Démon semble donc être en ce moment une affaire florissante. La faute à la prolifération des contrefaçons, qui piègent de plus en plus de pseudos-aventuriers… pour le moins franchement crédules.

« Les gens sont un peu cons, aussi… » nous confiera, dépité, ce fonctionnaire spécialiste en contrefaçon au sein du Ministère du Commerce Mondial. « On nous rapporte en ce moment énormément de cas similaires, les gens achetant des mandarines ou des fraises repeintes en violet ou en pourpre à des prix absolument exorbitants dans l’espoir de devenir instantanément célèbres et adulés des autres. Faut pas être très malin, quoi… »

À bon entendeur, donc.

Après un diplôme de Sciences Économiques et Sociales, Faye Valentine débute sa carrière en 1515 en intégrant la rédaction de la revue World Economic Times. Elle intègre ensuite le monde des Affaires en devenant Conseillère Financière auprès du Doskoï Panda Group. Elle quitte ses fonctions 2 ans plus tard afin de revenir à sa passion première, à savoir l'écriture. Elle est l'auteur de Pour un commerce sans frontières et collabore au GrandLine Times en tant qu'experte en économie depuis 1521.