Le scandale Paskopé remet sur le devant de la scène une unité de l’ombre du Gouvernement Mondial, mais une unité pourtant indispensable à sa mission de gardien de la Paix dans le monde. Et il ne nous apparait pas inutile de revenir sur l’organisation un brin complexe et cette superstructure de l’information, présente sur GrandLine et les Quatre Océans.
Ils luttent contre le terrorisme et le révolutionnarisme, infiltrent des pays hostiles, participent au maintien de la paix, ont parfois une vie de famille, et pourtant personne ne sait rien sur eux. La récente mise en examen du Directeur des Opérations du CP3 continue d’interroger quant au fonctionnement du Cipher Pol, la branche du Gouvernement Mondial la plus discrète et pourtant l’une des plus importantes. Le GrandLine Times a eu l’occasion de s’entretenir avec le directeur général du Cipher Pol, Bajolet.
En un mot, comment définiriez-vous le rôle du Cipher Pol ?
Le Cipher Pol a pour mission, au profit du Gouvernement Mondial et en collaboration étroite avec les autres organismes concernés, de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité du Monde libre, ainsi que de détecter et d’entraver, hors des territoires, pays et royaumes affiliés aux Gouvernement Mondial, les activités d’espionnage et Révolutionnaires dirigées contre les intérêts du Gouvernement afin d’en prévenir les conséquences.
On décrit souvent cette agence de renseignement comme un pouvoir de l’ombre, voir opaque…
C’est, par essence, une nécessité. Le rôle du Cipher Pol n’est pas d’intervenir sur le terrain mais bel et bien d’obtenir des informations, et toutes ses opérations sont par voie de conséquence couvertes par le secret défense. L’agence travaille main dans la main avec le service de renseignement des forces de la Marine. Ces agences se focalisent plus sur les troubles politiques auxquels doivent faire face le Gouvernement Mondial. Leur cible numéro 1 reste le criminel le plus recherché au monde, le tristement célèbre Dragon, chef du mouvement des Révolutionnaires.
Pourriez-vous nous donner une idée du mode de fonctionnement du Cipher Pol ?
Il m’est évidemment impossible de m’étendre sur les méthodes de travail de l’organisation, une fois de plus pour des raisons évidentes de sécurité. Sachez toutefois que l’essentiel de leur travail consiste à obtenir, recouper, vérifier des informations en provenance des nombreux agents postés de par le monde. Ces informations sont par la suite centralisées puis analysées, et des rapports sont régulièrement remis au Conseil des Cinq Étoiles, qui peut ensuite adapter sa politique sur le terrain. Il existe 8 unités distinctes – du CP1 au CP8. Chaque agence possède une indépendance spécifique, même si elles se coordonnent et existent entre elles plus par facilité géographique qu’autre chose. Certains membres passent facilement d’une unité à l’autre. Le directeur général du CP6 depuis maintenant 5 ans, Laskey, est par exemple passé par le CP3 et le CP8.
Que vous inspire aujourd’hui le scandale Paskopé ?
En premier lieu, j’aimerais insister auprès de vos lecteurs sur le fait qu’il est important de faire la part des choses et de ne pas juger l’ensemble de l’organisation à l’aube de cette affaire. Les cas de corruption au sein des Institutions Mondiales sont pris très au sérieux et je puis vous assurer que les Hautes-Autorités sont en guerre permanente contre les fraudes et les abus de pouvoir. En second lieu, j’aimerais également rappeler que l’investigation est en cours et qu’en l’absence de conclusions et de jugement définitif, Paskopé, que je connais bien, reste innocent des faits qui lui sont reprochés.