Banc de chacalots vivant au large des côtes d'Alabasta

Pêcheurs contre militants : le ton monte

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Le groupe Paix Bleue, un mouvement militant de sauvegarde des espèces animales, a été reçu par le roi d’Alabasta (GL) Cobra Nefertari et son ministre de l’Environnement Koza hier afin de discuter de l’avenir du chacalot. Si cette espèce rare est considérée comme sacrée parmi les habitants du pays des sables, elle est malheureusement devenue un met délicat pour certains restaurants, en faisant une cible de choix pour les pêcheurs.

Le chacalot, une espèce géante de poisson-chat, est actuellement au centre d’un débat provoqué par les actions répétées du groupe de militants pour l’environnement Paix Bleue.

Révéré et adulé depuis des centaines d’années par les Alabastiens, le chacalot avait fait l’objet d’un accord tacite aux alentours du royaume visant à sa protection. Problème cependant : le kilo de cette viande appréciée peut désormais atteindre les 100.000 sur certains marchés renommés d’East Blue et de South Blue, attirant évidemment les convoitises de pêcheurs de toute origine.

Le bateau de l’association Paix Bleue, le « berger des mers », s’était déjà illustré lors d’opérations maritimes, les militants ayant, plus souvent que parfois, recours à la violence afin de dissuader les chalutiers un peu trop aventureux. Il a de nouveau, dans la semaine, attaqué à deux reprises un navire de pêche non coopératif, manquant de le faire sombrer après de multiples assauts.

« Le chacalot est une espèce sacrée, et qui plus est protégée », affirme Wat Paulson, le leader de l’association et natif d’Alubarna, la capitale du pays des sables. « Puisque le Gouvernement ne prend aucune mesure pour stopper ce massacre mercantile, nous faisons le boulot nous-même » ajoute-t-il, visiblement peu décidé à renoncer à la violence.

Si le problème était resté jusqu’ici local, l’affaire pourrait aujourd’hui aller plus loin suite à l’intervention de certaines compagnies. Nadre Guelfo, directeur de la Wapol Fish inc. (la division maritime de l’empire du magna de la finance Wapol), a en effet déposé plainte auprès du Gouvernement Mondial lui-même à l’encontre de Paix Bleue, mais également du roi Cobra, suite à des actes de violences répétés contre ses navires.

« Il est absolument inadmissible que de pareils agissements de la part d’un groupe de pirates, sous couvert de protection animale, soient autorisés et cautionnés par le régime Nefertari », a-t-il confié au GrandLine Times ce matin. « Nous sommes décidés à employer tous les moyens légaux nécessaires afin de faire triompher le droit. Le chacalot ne fait parti d’aucune liste d’interdiction ni de protection, et les agressions dont nous avons été les victimes ne peuvent raisonnablement pas rester impunies aux yeux de la justice! ».

Après investigation, il apparaît en effet que le chacalot n’est pas une espèce protégée et que son commerce n’est nullement interdit. Le roi Cobra et son nouveau ministre de l’Environnement, Kohza, auront donc bien du mal à faire valoir leurs points de vue sur le sujet. Quant à Paix Bleue, ses leaders ont d’ores et déjà confirmé qu’ils n’avaient nullement l’intention de stopper leurs activités, et qu’ils étaient prêts « à plaider leur cause devant le Gouvernement Mondial s’il le (fallait) ».

Après un diplôme de Sciences Économiques et Sociales, Faye Valentine débute sa carrière en 1515 en intégrant la rédaction de la revue World Economic Times. Elle intègre ensuite le monde des Affaires en devenant Conseillère Financière auprès du Doskoï Panda Group. Elle quitte ses fonctions 2 ans plus tard afin de revenir à sa passion première, à savoir l'écriture. Elle est l'auteur de Pour un commerce sans frontières et collabore au GrandLine Times en tant qu'experte en économie depuis 1521.